Une femme âgée de 48 ans de Heatherton, dans l’ouest de Terre-Neuve, fait face a un nombre colossal d'accusations criminelles pour mauvais traitements envers des animaux de sa ferme.
La caporale Jolene Garland, de la GRC, relate que des policiers ont été dépêchés une première fois à la ferme le 12 avril 2022. Ils ont évalué que les animaux sur place étaient négligés et soumis à des traitements cruels.
Plusieurs chèvres ont été retrouvées mortes. D’autres animaux semblaient souffrir de malnutrition grave et de maltraitance.
Beaucoup d’animaux n’avaient pas reçu de soins des pattes adéquats, souligne Jolene Garland. Certains ne pouvaient plus marcher.
Lorsque la police fait face à un cas de cruauté animale, deux options sont possibles. Des accusations contre l’individu peuvent être déposées en vertu de la Loi sur la santé des animaux, et le dossier sera traité hors du système judiciaire pénal. La police peut aussi choisir de déposer des accusations en vertu du Code criminel canadien. L’accusé est alors soumis à des sanctions plus sévères et un casier judiciaire est ouvert sur lui.
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Dans le cas de la ferme à Heatherton, les enquêteurs ont estimé que la gravité de la maltraitance infligée aux animaux justifiait 44 accusations criminelles, précise Jolene Garland.
C’est complètement inhabituel, constate la caporale. Qu'une personne fasse l’objet d’un aussi grand nombre d’accusations en vertu du Code criminel, ce n’est pas normal.
Les animaux survivants ont été pris en charge par des experts en santé animale du ministère provincial des Pêches, de la Foresterie et de l’Agriculture.
La femme accusée de maltraitance comparaîtra devant la cour provinciale de Stephenville lundi.
D’après le reportage de Ryan Cooke et de Bernice Hillier, de CBC