Google a licencié environ un millier de personnes travaillant dans ses équipes responsables du matériel informatique (Pixel, Nest, Fitbit, etc.), de l'assistance vocale et de l'ingénierie, dans le cadre de mesures de réduction de ses coûts.
Ces licenciements interviennent alors que Google cherche à investir de manière responsable dans les plus grandes priorités de l’entreprise et dans les occasions importantes à venir
, a indiqué l’entreprise dans un communiqué.
Certaines équipes continuent de procéder à ce type de changements organisationnels, ce qui inclut des suppressions de postes à l'échelle mondiale.
Nous sommes engagés à soutenir ces employés concernés dans leur recherche d’un nouveau rôle, que ce soit au sein de Google ou ailleurs
, a précisé un porte-parole de Google.
Google avait déjà annoncé la suppression de quelques centaines de postes, principalement au sein de l'équipe responsable de la réalité augmentée.
Ces suppressions font suite aux engagements pris par les têtes dirigeantes de l’entreprise et de sa société mère Alphabet de réduire les coûts. Il y a un an, Google avait annoncé le licenciement de 12 000 personnes, soit environ 6 % de ses effectifs.
Dans un message publié sur X (ex-Twitter), le syndicat des travailleurs et des travailleuses d'Alphabet a qualifié les suppressions d'emplois de nouvelle vague de licenciements inutiles
.
Nos membres et nos collègues travaillent dur chaque jour pour construire des produits formidables pour nos utilisateurs et utilisatrices, et l'entreprise ne peut pas continuer à licencier des gens tout en gagnant des milliards chaque trimestre
, a écrit le syndicat.
Nous ne cesserons pas de nous battre tant que nos emplois ne seront pas protégés.
Contactée par Radio-Canada, Google a affirmé que le Canada demeurait un marché prioritaire pour l'entreprise, qui ne peut fournir de détails pour le moment sur les postes supprimés à l'échelle locale.
Vague de licenciements
Google n'est pas la seule entreprise technologique à réduire ses effectifs. Au cours des 12 derniers mois, Meta, la société mère de Facebook, a supprimé plus de 20 000 emplois.
Spotify a annoncé en décembre qu'elle supprimait 17 % de ses effectifs mondiaux. Il s'agit de la troisième série de licenciements en 2023 pour le service de diffusion de musique en continu, qui s'efforce de réduire ses coûts et d'améliorer sa rentabilité.
Au début de la semaine, Amazon a licencié des centaines de personnes dans ses unités Prime Video et Studios. Elle compte également licencier environ 500 personnes travaillant sur sa plateforme de diffusion en direct Twitch.
Amazon a supprimé des milliers d'emplois après une vague d'embauches pendant la pandémie. En mars, Amazon a annoncé qu'elle prévoyait licencier 9000 personnes, en plus des 18 000 qu'elle avait déclaré vouloir licencier en janvier 2023.
L’entreprise qui signe le moteur de jeu Unity a également annoncé en début de semaine se défaire de 25 % des membres de son personnel.
Rivalité signée l’IA
Google est actuellement engagée dans une rivalité féroce avec Microsoft, les deux entreprises s'efforçant de prendre la tête dans le domaine de l'intelligence artificielle (IA).
Microsoft a renforcé ses offres en matière d'intelligence artificielle pour rivaliser avec Google. En septembre, l'entreprise a ajouté une fonction Copilot qui intègre l'intelligence artificielle dans des produits tels que le moteur de recherche Bing, le navigateur Edge et Windows pour sa clientèle professionnelle.
Google a pour sa part lancé en 2023 son robot conversationnel Bard et son IA multimodale Gemini, tous deux indisponibles au Canada pour le moment.